Aleksey Ovchar et son épouse le jour de la cour d’appel près du bâtiment du tribunal du territoire du Kamchatka
Aleksey Ovchar et son épouse le jour de la cour d’appel près du bâtiment du tribunal du territoire du Kamchatka
L’appel interjeté au Kamtchatka a confirmé la peine d’Alexeï Ovchar
Territoire du KamtchatkaLe 22 avril 2025, le tribunal du territoire du Kamtchatka a confirmé le verdict prononcé contre Alexeï Ovchar. Le croyant purgera une peine de 6 ans avec sursis. Il ne se considère pas coupable.
Le verdict rendu en février 2025 a fait l’objet d’un appel. Comme l'a souligné l'avocat du croyant, il n'y a pas de corpus delicti dans l'activité d'Ovchar. En outre, une partie importante des documents présentés comme preuves de la culpabilité d'Alexeï ne se rapporte pas du tout au condamné.
Ovchar a déclaré dans sa plainte : « L’essence de mes actes, pour lesquels j’ai été condamné et condamné, est une conversation sur des sujets quotidiens et religieux. Au cours de la conversation, ma compagne croyante et moi avons cherché à soutenir moralement et spirituellement une femme qui partage mes croyances religieuses. Dans notre conversation, il n’y a pas eu d’appels à la violence, au renversement de l’aspect constitutionnel, au manque de respect pour le pouvoir de l’État, ainsi qu’à d’autres actions de nature extrémiste. Il a ajouté que « reconnaître une personne morale comme extrémiste n’équivaut pas à imposer une interdiction de religion et n’implique pas une interdiction pour les croyants de fournir une assistance morale et spirituelle les uns aux autres ».
Willy Fautre, fondateur et directeur de l'organisation bruxelloise Droits de l'homme sans frontières, a précédemment noté : « Les Témoins de Jéhovah sont un groupe religieux qui fait l'objet de la plus grande persécution en Russie... Les statistiques sur l’ampleur de la répression sont alarmantes. La liberté de religion ou de conviction est la pierre angulaire de toutes les libertés.